Djilian Deroche est un illustrateur et graveur qui vit et travaille à Paris. Après avoir grandi à La Réunion, il s’installe dans la capitale pour suivre ses études à l’école Estienne. Diplômé en 2011, il travaille ensuite dans l’atelier du graveur Bo Halbirk où il approfondit sa technique. Il est également membre de la structure éditoriale Duvent qui produit estampes et livres d’art. En 2015, il participe à la création de l’atelier Paris Print Club où il est désormais installé.
Masao Yamamoto est un photographe japonais. Né en 1957 à Gamagōri, il étudie d’abord la peinture à l’huile. Désireux de brouiller les pistes entre photographie et art pictural, spécialisé en tirage de petits formats, qu’il réalise lui-même, il attache également une grande importance à l’édition des ouvrages présentant ses séries. Pour lui, « les photographies sont avant tout des objets que l’on doit pouvoir toucher et manipuler. » Il ajoute : « J’aime l’idée que mes images donnent la sensation de photos anonymes trouvées aux puces. »
Richard Misrach est un photographe américain, considéré par le Wall Street Journal comme « le plus intéressant et le plus original de sa génération ». Né à Los Angeles en 1949, il prend ses premières photographies au cours des manifestations contre la guerre qui agitent les campus universitaires, alors qu’il étudie la psychologie. Sa série Desert Cantos lui vaut une reconnaissance internationale et de nombreux prix, parmi lesquels le prix de la publication Infinity Award.
Jee-ook Choi est une illustratrice sud-coréenne qui a adopté une approche minimaliste et décrit son style comme « sec et poétique ». Elle aime travailler sur le contraste avec la réalité, en favorisant l’imagination, le sentiment et le symbolisme. En parallèle de ses projets personnel, Jee-ook réalise des illustrations pour la presse comme pour Le New-Yorker ou Stella magazine.
Halfdan Pisket est un artiste danois, auteur et dessinateur de bande dessinée, ainsi que vidéaste. Après des études à l’Académie royale danoise des Beaux-Arts, il entreprend une trilogie de romans graphiques consacrée à la vie de son père, un émigré turco-arménien, déserteur de l’armée turque. Ce travail, hautement reconnu et récompensé au Danemark, est en cours de publication en France. Le premier tome, Déserteur, est paru au printemps 2017 (éditions Presque Lune).
Maxime Roy est un illustrateur breton, graphiste, peintre, sérigraphe, mais aussi animateur radio. Inspiré par l’imagerie psychédélique de la culture populaire, son univers singulier est à la fois trash et décalé. Inspiré par le cinéma de genre, les œuvres de Jérôme Bosch, de Giorgio, de Chirico ou encore par le monde de la de bande dessinée et des comics, il multiplie les collaborations et associe notamment son univers visuel à des magazines tels que Gonzaï et Kostar.
Max Guther est un illustrateur allemand, installé à Mainz. Son travail consiste à créer des collages numériques réalisés à partir de photographies, de formes géométriques, de différentes textures et de petits objets qu’il fabrique lui-même. Passionné d’architecture et grand amateur de jeux vidéo, il utilise la perspective isométrique dans la plupart de ses œuvres.
Adam Dant est un artiste britannique, lauréat en 2002 du prestigieux Jerwood Drawing Prize. En 1995, il fonde le Journal quotidien de Donald Parsnips, une bande dessinée de quelques pages (parfois une seule), qu’il offre aux passants comme un tract publicitaire. Il en sera l’unique contributeur pendant 5 ans. Il dit lui-même de son travail, souvent comparé à celui du peintre et graveur satiriste William Hogarth, qu’il porte une certaine subversion, mais déguisée en costume traditionnel.
Maxime Zucca est ornithologue. Après des études de biologie, il a travaillé au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, traduit des ouvrages naturalistes et, surtout, passé du temps à observer et à baguer les oiseaux. Il est aujourd’hui chargé de mission naturaliste à l’agence régionale pour la biodiversité en Île de France, Natureparif. Il est l’auteur de l’ouvrage La Migration des oiseaux – Comprendre les voyageurs du ciel paru aux éditions Sud-Ouest (2010).
Olivier Weber est écrivain, grand reporter et ancien correspondant de guerre. Président du jury du prix Joseph-Kessel, qui récompense l’auteur d’une œuvre de langue française dans la veine de Joseph Kessel (voyage, biographie, récit ou essai), il est lui-même auteur de romans, d’essais et de biographies, dont celles de Joseph Conrad, de Jack London ou encore d’Ella Maillart (Je suis de nulle part – Sur les traces d’Ella Maillart, éditions Payot). Il a reçu en 2017 le Prix du Livre Européen et Méditerranéen.
Michel Polacco, journaliste, ancien directeur de France Info, spécialisé, au-delà du reportage et du grand reportage, dans les questions d’aéronautique et de défense, étant lui-même pilote d’avion et d’hélicoptère. Il fut secrétaire général de l’information du groupe Radio France jusqu’en 2018, date à laquelle il prit sa retraite. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l’aviation et à son histoire, dont L’Aviation autrefois (Hoëbeke, 2007), Concorde (Le Cherche midi, réédition en 2002), Airbus A 380 (Hachette, 2007, augmenté et actualisé en 2017) ou Drones : l’aviation de demain ? (Privat, 2014 réédité en 2016).
Benoît Heimermann, grand amateur de récits d’aventure et de bibliothèques encombrées, est éditeur et écrivain. Il rejoint les éditions Stock en 2013 après avoir collaboré avec les éditions Flammarion et Grasset. Grand reporter à L’Équipe Magazine pendant 26 ans, il a publié une vingtaine de livres, parmi lesquels Charcot, L’Aéropostale ou encore Tabarly, et réalisé une demi-douzaine de documentaires.
Bernard Marck est journaliste et écrivain, spécialiste de l’histoire de l’aviation. Biographe de Guynemer et de Mermoz, il est l’auteur d’une Histoire de l’aviation (rééditée aux éditions Arthaud en 2012). Il a établi et présenté la correspondance inédite de Mermoz : Défricheur du ciel, 1921-1936 (L’Archipel, 2001). Ancien rédacteur en chef de la revue Aéroport magazine, il collabore régulièrement avec différents organes de presse.
Hervé Le Treut est climatologue. Spécialiste de la simulation numérique du climat, il participe aux travaux du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Successeur de Jean Jouzel à la tête de l’Institut Pierre-Simon-Laplace et membre de l’Académie des sciences, il est l’auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation, notamment sur l’impact des activités humaines sur le réchauffement climatique.
Alain Karsenty est économiste, directeur de recherche au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). Au sein du département “Environnements et sociétés” de cet organisme, il travaille sur les réformes des politiques publiques affectant les forêts, le foncier et l’environnement dans les pays en développement, en particulier en Afrique centrale.
Tina Birmpili est secrétaire exécutive du Secrétariat de l’ozone du Programme des Nations Unies pour l’environnement. Ancienne ministre grecque de l’environnement, de l’énergie et du changement climatique, elle fut également ambassadrice de la Grèce auprès de l’OCDE, à Paris. Elle est titulaire d’un doctorat de gestion et d’économie de l’environnement de l’Imperial College of Science, Technology and Medicine de Londres.
Coline Béry est autrice, éditrice, carnettiste et plasticienne. En 2014, sa nouvelle L’Étrange amoureux, publiée dans le recueil Marions-les ! aux éditions Terre de brume, lui vaut de remporter le concours de nouvelle noire du Festival Fureur du Noir de Lamballe. En 2010, elle découvre l’existence d’Adrienne Bolland et se passionne pour cette figure trop méconnue de l’histoire de l’aviation. Elle publie en 2016 Adrienne Bolland ou les ailes de la liberté aux Éditions Le Passeur.
Jacques-Marie Bardintzeff est volcanologue, professeur des universités, agrégé et docteur d’État, chercheur associé au CNRS. Il enseigne et poursuit ses recherches à l’université de Paris-Sud Orsay. Ses travaux portent sur les dynamismes éruptifs et les risques naturels associés. Il a expertisé un très grand nombre de volcans actifs tout autour du globe et a publié des centaines d’articles scientifiques et de nombreux ouvrages sur le domaine.
Gérald Arboit est directeur de recherche au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) et chargé de cours dans plusieurs universités françaises. Docteur en Histoire des relations internationales contemporaines, il est spécialiste des services de renseignement français et européens (britanniques, italiens, luxembourgeois), qu’il étudie notamment sous l’angle des relations internationales. Il est l’auteur d’une dizaines de livres et de plus de 200 articles.
Stefan Glerum est un illustrateur hollandais. À la suite de ses études à l’Académie St Joost de Breda, il assiste Joost Swarte, l’un des dessinateurs de bande dessinée les plus reconnus du pays. Stefan Glerum vit et travaille à présent à Amsterdam où il développe des travaux d’illustration inspirés par ceux du début du xxe siècle, mêlant entre autres les influences du Bauhaus, du futurisme italien et des arts décoratifs.
Lucas Harari est né et vit à Paris. Gamin, on lui a collé un crayon dans les mains. Fort d’un esprit logique à toute épreuve, il a réclamé une feuille de papier. Depuis, il dessine. Diplômé des Arts décoratifs de Paris, il travaille comme illustrateur, perspectiviste, sérigraphe… Il a illustré la rentrée littéraire 2016 des éditions Stock et développe un travail personnel en bande dessinée. Son premier roman graphique, L’Aimant, paraît en 2017 aux éditions Sarbacane.
Éric Birlouez est ingénieur agronome. Il est aussi sociologue dans son domaine de prédilection, l’alimentation, dont il explore également les dimensions historiques, culturelles et symboliques. En s’intéressant au parcours des denrées alimentaires, l’envie lui est venue de se pencher sur le voyage des épices. Il a publié à ce sujet en 2013 Sur les routes des épices, aux éditions Ouest-France. En 2016 paraît son ouvrage Petites histoires & grandes recettes de la gastronomie française, coécrit avec l’autrice culinaire Isabelle Dreyfus. Éric Birlouez enseigne aussi l’histoire et la sociologie de l’alimentation au sein d’universités et d’écoles d’ingénieurs en France et à l’étranger.
Michel Pierre, historien agrégé, est également diplômé en histoire de l’art et en archéologie. Sa fréquentation du Sahara et du Sahel est liée à de nombreux séjours et missions, notamment diplomatiques, dont plusieurs années à l’ambassade de France à Alger. Par ailleurs spécialiste d’histoire coloniale et d’histoire pénale, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Sahara – Le Grand récit (Belin, 2014).
Maxime Guitton était responsable du service de Soutien à la création au Centre national des arts plastiques (CNAP) à Paris jusqu’en 2017. Il exerce par ailleurs des activités de programmation musicale entre lieux indépendants et institutions, qui l’ont amené à intervenir dans de nombreuses écoles et centres d’art. Il a programmé, en 2015, un cycle de conférences, projections et pièces sonores au Muséum national d’Histoire naturelle intitulé Montagnes : la terre exhaussée.