Les livres d’images

La collection « Les livres d’images » : un livre en douze images
à offrir, envoyer ou collectionner.

Recueil de divers oiseaux

Ces images sont tirées du Recueil des divers oiseaux étrangers et peu connus qui se trouvent dans les ouvrages de Messieurs Edwards et Catesby représentés en taille douce et exactement coloriés par Jean Michel Seligmann, publié en neuf volumes entre 1768 et 1776. Mark Catesby a édité à partir de 1731 la Natural History of Carolina, Florida and the Bahama islands : 220 planches représentant des animaux, notamment des oiseaux, accompagnés de plantes. George Edwards, naturaliste « père de l’ornithologie britannique », a diffusé à partir de 1843 A Natural History of Uncommon Birds, quatre volumes illustrés de 317 eaux-fortes colorées. Voyant le succès commercial de ces merveilles, Johann Michael Seligmann regrave et recolorie la totalité des planches et les accompagne d’un texte allemand.

Mark Catesby
George Edwards
Johann Michael Seligmann

12 images
10,5 x 14,8 cm (format carte postale)

12,90 €

Atlas des nuages

L’Atlas international des nuages, publié en 1896, est l’aboutissement d’un travail commandité par le premier Congrès météorologique international. Ses 28 planches en couleurs ont trois auteurs : Hugo Hildebrand Hildebrandsson, membre de l’Académie royale des sciences de Suède et initiateur du classement photographique des nuages, le Français Léon Teisserenc de Bort, pionnier de l’aérologie, et le Suisse Albert Riggenbach, premier à photographier des cirrus. Elles ont aussi deux parrains : le chimiste et pharmacien anglais Luke Howard, « père de la météorologie » qui a appliqué avec succès en 1803 la classification linnéenne en latin aux nuages, et le naturaliste français Jean-Baptiste de Lamarck, qui a publié la même année, sans succès, une nomenclature similaire en français.

Comité météorologique international

12 images
10,5 x 14,8 cm (format carte postale)

12,90 €

Cent vues d’Edo

Cents vues d’Edo, chef-d’œuvre ultime d’Hiroshige (1797-1858) composé les deux dernières années de sa vie, rassemble 119 estampes consacrées à sa ville natale, Edo, devenue Tōkyō en 1868. Il relève du genre des meisho-e (« peintures de vues célèbres ») célébrant les paysages japonais, et illustre la maturité de l’art de Hiroshige, où l’abstraction et la composition prennent davantage de place. Hiroshige emploie le format vertical et compose des images dont la précision topographique s’efface quelque peu sous des cadrages insolites, les agrandissements dramatiques et la vivacité des couleurs. Ces estampes en grand format (ōban), groupées selon les saisons de l’année, adoptent ainsi le point de vue de l’humain qui contemple le paysage, et laissent affleurer l’émotion.

Hiroshige

12 images
10,5 x 14,8 cm (format carte postale)

12,90 €

Cascades australes

Ces images spectaculaires aux auteurs généralement anonymes sont des photochromes, créations de la maison d’édition suisse Orell Füssli & Cie qui les commercialise sous forme de cartes postales ou d’albums à partir de 1895, via sa filiale Photoglob et la Photochrom Company de Detroit. Réalisé à partir d’un négatif monochrome sur pierres lithographiques (de six à dix), ce procédé qui disparaîtra dans les années 1930 avec l’apparition des premières pellicules couleur rencontre alors un immense succès commercial, qui va de pair avec le développement accéléré du tourisme (de luxe, pour l’heure) et une curiosité géographique générale. À ce titre, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont synonymes d’horizons lointains et fascinants où la nature offre ses plus impressionnantes splendeurs.

Photochrom Zurich Company

12 images
10,5 x 14,8 cm (format carte postale)

12,90 €

Paris 1900

Ces 12 magnifiques planches sont tirées d’un ensemble de photochromes de la Detroit Photographic Company, qui, devenue Detroit Publishing Company en 1905, a acheté à la fin des années 1890 les droits d’utilisation du procédé Photochrom, breveté en Suisse dix ans auparavant : variante de la chromolithographie, il permet à partir d’un film noir et blanc de coloriser et retoucher une image par transfert sur plaques lithographiques, une par couleur. Profitant du Private Mailing Card Act du Congrès américain en 1898, qui accorde aux cartes postales un affranchissement de 1 cent, contre 2 cents pour les lettres, la société inonde le marché national puis mondial : 40 000 négatifs travaillés par 40 artisans, 7 millions de photochromes produits chaque année, et des bureaux à New York, Los Angeles, Londres et Zurich. À Paris comme ailleurs, les preneurs de vues restent anonymes, mais ils nous font admirer ici tous les lieux prestigieux de la capitale (Versailles compris), en y ajoutant la grande roue de l’avenue de Suffren et le palais de l’Électricité du Champ-de-Mars, clous de l’Exposition universelle de 1900, comme la tour Eiffel l’avait été de celle de 1889.

Detroit Publishing Company

12 images
10,5 x 14,8 cm (format carte postale)

12,90 €

Les trente-six vues de la tour Eiffel

Ces 12 images sont issues de la série Les trente-six vues de la Tour Eiffel. Développée sous forme de gravures sur bois au moment de la construction de la tour Eiffel (1887-1889), finalement exécutée en lithographie en utilisant pas moins de cinq matrices, cette série d’estampes en douze couleurs tirée à 500 exemplaires sur papier vélin est achevée en 1902, soixante-dix ans exactement après son modèle révéré, les Trente-six vues du mont Fuji de Katsushika Hokusai (1760-1849). Henri Rivière (1865-1951), peintre, graveur, illustrateur et ancien directeur artistique du théâtre d’ombres du Chat noir, célèbre cabaret de Montmartre, y déploie sa passion japonisante et sa maestria technique en multipliant cadrages, angles de vue et atmosphères. La réalisation de cet élégant in-quarto oblong (235 × 290 mm) est l’œuvre conjointe de son éditeur favori, l’imprimeur Eugène Verneau (1853-1913), du graphiste et poète George Auriol (1863-1938) et du critique d’art et fondateur du Rire Arsène Alexandre (1859-1937), qui dans son prologue qualifie drôlement la tour Eiffel de « grande baguette à suspendre les kakémonos ».

Henri Rivière

12 images
10,5 x 14,8 cm (format carte postale)

12,90 €

Petits métiers de Paris

Découvrez 12 photographies tirées de la série « Petits Métiers de Paris », d’Eugène Atget ! Avant d’ouvrir un magasin de photographie en 1890 à Paris, ce Bordelais (1857-1927) a été garçon de cabine sur les lignes d’Amérique du Sud, comédien ambulant exclu du Conservatoire et peintre sans avenir. Fournisseur de « documents préparatoires » – paysages, végétaux et objets variés pour peintres (dont Braque et Utrillo), bâtiments et monuments pour architectes –, il se lance à partir de 1897 dans une des séries documentaires qui ont fait sa gloire : « Paris Pittoresque », 900 photographies qui ignorent ostensiblement les quartiers hausmanniens. Elles incluent cette sous-série centrée sur de petits artisans et marchands dont les métiers sont déjà presque obsolètes (marchande de mouron ou de crème, marchand de papier à lettres ou de mèches pour fouet…). Soigneusement posées, ces images verticales stéréotypées à la manière des cartes postales, mais qui s’en démarquent par l’usage remarquable des arrière-plans, composent un reportage empathique et précis sur les activités de la rue et les personnages qui les incarnent.

Eugène Atget

12 images
10,5 x 14,8 cm (format carte postale)

12,90 €

Oiseaux de Paradis

Ces 12 magnifiques planches sont tirées de l’Histoire naturelle des oiseaux de paradis et des épimaques, ouvrage en deux volumes du médecin, pharmacien et ornithologue rochefortais René Primevère Lesson, qui a été chargé de la zoologie sur la corvette la Coquille (future Astrolabe) lors du voyage autour du monde de Louis-Isidore Duperrey en 1822. Pour illustrer dans toute leur splendeur bigarrée la quarantaine d’espèces qu’il a étudiées sur le terrain, dont les épimaques de Nouvelle-Guinée, il a fait appel au talent de brillants peintres et aquarellistes d’histoire naturelle comme Paul-Louis Oudart (1796-1860) et Jean-Gabriel Prêtre (1768-1849), tous deux spécialistes des oiseaux et attachés au Muséum d’histoire naturelle de Paris. Considéré comme l’un des plus beaux livres de zoologie de son temps, cet ouvrage est longtemps resté une référence importante pour les scientifiques.

René Primevère Lesson

12 images
10,5 x 14,8 cm (format carte postale)

12,90 €

Plantes potagères

Ces 12 planches représentent des fleurs rustiques, annuelles et vivaces, des légumes et des plantes fourragères. Éditées par Vilmorin-Andrieux et Cie , elles appartiennent au fonds iconographique d’une entreprise éditoriale menée pendant quarante-cinq ans sur « l’extrême diversité des plantes potagères ». Travaillant sur des modèles récoltés au Jardin des plantes, pas moins de quinze artistes ont réalisé les 46 images de cet Album Vilmorin. Au premier rang desquels les fines aquarellistes Joséphine Coutance  et Élisa Champin, expertes en fleurs qui ont étudié ensemble à l’École spéciale et gratuite de dessin pour les jeunes personnes, ouverte en 1803 et ancêtre des Arts-déco.

Joséphine Coutance et
Elisa-Honorine Champin

12 images
10,5 x 14,8 cm (format carte postale)

12,90 €

Quadrupèdes vivipares d’Amérique

Ces 12 images sont extraites des « Quadrupèdes vivipares d’Amérique du Nord » d’Audubon, trois volumes de 150 planches colorisées et de textes rédigés avec le pasteur zoologue John Bachman (1790-1874). Après le triomphe international de Birds of America, le naturaliste, artiste et coureur des bois Jean-Jacques (naturalisé John James) Audubon, assisté de son deuxième fils pareillement talentueux, John Woodhouse, s’est lancé dans une expédition aventureuse à travers la Prairie américaine, en vue d’une étude exhaustive de ses mammifères. Lynx, panthère ou encore écureuil volant ornent ces planches étonnantes qui ont constitué des documents scientifiques importants sur la faune sauvage de l’Amérique du Nord.

John James Audubon et
John Woodhouse Audubon

12 images
10,5 x 14,8 cm (format carte postale)

12,90 €

Atlas céleste

Ces 12 planches proviennent du Urania’s Mirror; or, a view of the Heavens (« Le miroir d’Uranie ; ou, une vue des cieux »), 32 cartes représentant 79 constellations basées sur le Celestial Atlas de l’Écossais Alexander Jamieson (1782-1850). Conçues par l’artiste Sidney Hall, ces images dignes d’Uranie, muse de l’astronomie, s’appuient sur les travaux de l’astronome flamand Johannes Hevelius. Chaque carte représente une constellation, avec les étoiles qui la composent dessinées sous forme de points connectés par des lignes pour former les contours de la figure mythologique associée. Destinées à être utilisées par des amateurs d’astronomie pour identifier les constellations et les étoiles, ces cartes, gravées à la main et colorées à l’aquarelle, ont également été utilisées par des enseignants pour enseigner l’astronomie dans les écoles.

Richard Rouse Bloxam

12 images
10,5 x 14,8 cm (format carte postale)

12,90 €