184 pages
Broché
ISBN : 978-2-38036-179-7

19,90 €
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Au sommaire :

Dossier Saisons romaines : les cultures de la Gaule romaine par Mathieu Poux, archéologue, les mosaïques des saisons, l’ordre et le temps par l’historienne de l’art Véronique Vassal, un pavement qui nous parle encore par l’historien de l’art Éric Morvillez, les arbres et la vigne, emblèmes romains de Laurent Bouby et Véronique Matterne, extraits littéraires illustrés, infographies, conseils de lectures, de films, de musiques…

Hors dossier : correspondance, atlas, cartes anciennes, héros et héroïnes d’hier et aujourd’hui, entretien avec Mathieu Lihoreau, portfolio Mosaïque des saisons, à Tongres, calendrier au temps des moissons par Sabine Groetembril, portrait de Columelle par Marine Bretin-Chabrol, agenda culturel, correspondance, poème et récit illustrés.

Mathieu Poux,
archéologue

Plus romaine que gallo-romaine, la mosaïque des Saisons vante, au-delà de l’originalité des techniques de culture et d’élevage locales, l’assimilation générale des élites de Vienna aux IIe et IIIe siècles. L’Empire romain ayant intégré cette partie de la Gaule depuis au moins deux cents ans, sa culture, dans tous les sens du terme, y est dominante.

Véronique Vassal,
historienne de l’art

Descriptive et allusive, pédagogique et évocatrice, cyclique et symbolique, profane autant que sacrée, lumineuse et parfois énigmatique, la mosaïque de Saint-Romain-en-Gal scande le temps cosmique et agricole des campagnes gallo-romaines. S’y exposent avec clarté et simplicité la maîtrise technique et la domination tranquille de la nature, autant que le respect de l’ordre, divin et humain, qui détermine les travaux et les jours.

Éric Morvillez,
historien de l’art

Le « Calendrier rustique de Saint-Romain-en-Gal », comme il s’est appelé, entrecroise avec finesse des thèmes favoris de l’imagerie romaine à l’époque impériale : prospérité des campagnes, passage du temps, équilibre avec les dieux. Il nous offre aussi la saveur particulière, voire la nostalgie, d’une Pax romana et d’un monde souvent éloignés de notre compréhension, mais dont le rapport à la nature et à ses lois éveille quelques échos contemporains.

Laurent Bouby et Véronique Matterne, carpologues

En Gaule romaine comme ailleurs dans le monde méditerranéen, la culture pérenne des arbres fruitiers, laissés sauvages ou très travaillés, indigènes ou importés, les associe à des productions annuelles, céréales, condiments et légumes. Sur d’autres arbres, de rapport ou d’ornement, sur treilles ou sur échalas, dans les jardins, les champs et même les villes, la vigne grimpe partout, dispensant raisins de table, vins ordinaires et crus réputés.

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